Qu’est-ce qui nous rend meilleur ?
À quel moment se sent-on vraiment fier de soi-même ?
Ces derniers années, je n’ai passé mon temps qu’à courir pour aller le plus loin possible et atteindre le maximum d’objectifs sans jamais m’arrêter (ou le moins longtemps possible si c’était nécessaire).
J’ai la sensation d’avoir accompli plein de choses et en même temps d’être encore très loin de ce que je dois faire.
J’entends parfois certains personnes de mon entourage être impressionnées par le nombre d’actions que je peux engager et gérer en même temps. Et pourtant, j’ai toujours la sensation de ne pas encore être au maximum. Comme si il me restait encore beaucoup d’énergie et de potentiel à déployer.
Je pointe toujours mon regard vers ceux qui semblent avoir réussis (en tout cas sur un axe de leur vie qui m’interpelle) et je ne regarde que cette partie sans le moindre jugement. Uniquement avec des yeux d’enfants en pleine découverte d’un nouveau jeu à comprendre. Aujourd’hui, je comprends que ces jeux a comprendre, c’est ce que je veux aussi expérimenter.
Plusieurs personnes dans mes proches m’ont demandé quand est-ce que je m’arrêterai ?
Je ne l’ai jamais vraiment su jusqu’à aujourd’hui. Je ne m’arrêterai que lorsque mon combat sera fini. Et ce n’est pas à moi de le décider quand ça s’arrêtera, car la vie est mon combat.
J’ai soif d’apprendre et de tout comprendre. J’ai faim d’expérience et une curiosité insatiable. Alors pourquoi est-ce que je devrais m’arrêter alors que je savoure chaque seconde comme la dernière avant que la cloche ne sonne la fin de mon combat ?
Ce n’est pas tous les jours comme ça. Il m’arrive parfois de me sentir épuisé car j’ai pris un (ou plusieurs) mauvais coup(s) : difficulté financière, dispute, mauvaise nouvelle, etc.
Il m’arrive même dans certains cas extrêmes d’espérer que la cloche sonne la fin de mon combat. Le fait est que je me rappelle que ce n’est pas fini. Je respire encore et chaque pas que je fais est un cadeau que je n’ai pas le droit de gâcher. Alors, j’essaie de me reposer un peu (lorsque c’est possible) et je repars.
Mais jamais je ne me dis que je dois affronter les autres personnes autour de moi, car la seule personne contre laquelle je me bats tous les jours, c’est moi-même.
Je me bats :
– pour accepter mes décisions difficiles.
– pour comprendre que personne n’a d’effets sur moi à part moi.
– pour ne pas oublier mes proches et leurs montrer qu’ils comptent pour moi (à ma façon).
– pour toujours avancer et apprendre à être meilleur que celui que j’étais hier.
– pour ne surtout jamais penser à la fin alors que j’ai encore du souffle et de l’énergie pour me lever et avancer.
Finalement, il n’y a pas de combats contre les autres. C’est toujours un combat contre soi-même. Même si les autres semblent s’acharner sur nous, ça reste un combat contre soi-même pour savoir jusqu’où nous voulons vraiment aller durant le temps que nous avons dans cette vie.
De mon côté, je ne m’arrêterai que quand la cloche sonnera la fin de mon combat. Et ce n’est pas moi qui le décidera. Tant que je le pourrai, j’avancerai à ma façon et à mon rythme. Que ça plaisent ou non, c’est mon combat contre moi-même. Pas contre les autres.
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